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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 15:05

cet-ete-la-copie-3.jpg

"Comme chaque année, trois couples d'amis passent le 14 Juillet au bord de la mer, en Normandie.
C'est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse.Cet été-là, pourtant, un adolescent inconnu surgit et s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures, des secrets. En quelques jours, le destin de ces êtres va basculer.Cet été-là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses - mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis.
C'est un roman vrai sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes la jeunesse. Etre un homme. Etre une femme. Sait-on seulement ce que c'est ? Et comment l'on y parvient ?"

 

*****

 

Le résumé était alléchant mais l'histoire est décevante. En fait il ne se passe absolument rien.

 

Certes ce roman se lit facilement mais les personnages sont, à mon sens, décrits trop superficiellement pour que le lecteur puisse s'attacher à eux.

 

Il y a Delphine et Denis, les propriétaires de la maison de campagne, riches mais dont on comprend dès le départ qu'ils ne s'aiment plus, Marie et Nicolas, elle actrice vieillissante et lui souffrant de la hanche, avec de gros problèmes d'argent et Lola la célibataire de la bande qui, chaque année, ramène un homme différent.

 

On apprend certaines choses mais rien de très profond, ce roman reste très superficiel et on reste sur notre faim.

 

Bref, c'est un roman dont on peut se passer aisément.

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:39

Les-souvenirs-de-David-FOENKINOS.jpg

""Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière avec cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là."
David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maitrisé des formules singulières ou poétiques."

 

***** 

 

"Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger".

 

C'est sur ces mots que s'ouvre le dernier roman de David Foenkinos et tout de suite on se sent concerné, on est interpelé de voir écrit noir sur blanc des choses qu'on a irrémédiablement pensées un jour au l'autre. L'auteur écrit "tout haut" ce que tout lecteur a forcément pensé "tout bas" un jour.

 

Il évoque le problème de la vieillesse, le difficile choix pour les enfants de placer leur parent survivant dans une maison de retraite, les relations distendues qui immanquablement  s'instaurent au fil du temps avec nos aînés.

 

L'écriture est excellente, les phrases sont percutantes et ce roman se lit assez facilement.

 

On suit la vie d'un petit-fils, le narrateur, qui perd son grand père, puis subit le placement de sa grand-mère en maison de retraite, le divorce de ses propres parents fraichement retraités tout en essayant de réussir sa propre vie en trouvant l'amour.

 

L'originalité de ce roman tient au fait qu'au milieu de cette histoire sont intercalés de très courts passages où le narrateur raconte le souvenir d'un personnage croisé précédemment ou carrément d'un personnage célèbre. Si les souvenirs des personnages croisés dans l'histoire peuvent être intéressants, ceux concernant des personnages célèbres arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe et l'on a du mal à en comprendre la pertinence. Si par leur brièveté ils ne nuisent pas à l'histoire, ils tout de même assez perturbateurs, en tout cas en ce qui me concerne, un peu comme un coup de téléphone qui vous oblige à arrêter votre lecture à un moment inopportun.

 

Et finalement, le récit finit par s'essouffler et basculer dans une histoire classique et quelque peu ennuyeuse.

 

 

Bref, ce roman qui commençait bien n'a finalement, pour ma part, pas tenu ses promesses. S'il est globalement agréable à lire, il ne restera cependant pas dans mes souvenirs.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 19:33

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"Kafka Tamura quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et de découvrir leur propre vérité."

 

*****

 

A force de lire les éloges faites sur cet auteur, je me suis dit que je devais lire au moins un de ses romans. Pourquoi celui-là? Je ne sais pas, peut-être la couverture... En tous cas c'est une réussite.

 

Moi qui ne suis pas particulièrement fan des livres trop irréalistes, j'ai bien aimé plonger dans le monde décrit par cet auteur, un monde où l'on ne doit pas se fier aux apparences, où on ne fait pas la différence entre le rêve et la réalité.

 

Bien écrit ce roman m'a embarqué au Japon et même si la lecture est parfois un peu compliquée, je l'ai dévoré du début à la fin.

 

Les personnages principaux de Kafka et Nakata sont très touchants et c'est avec un très grand plaisir qu'on suit leurs péripéties.

 

Ce roman est plein de surprises, j'ai été quelque peu étonnée par certains passages qui ne correspondent pas à l'image que je me faisais du peuple japonais, à savoir des gens très pudiques et réservés. En effet, l'auteur y décrit de manière assez crue les relations charnelles et je ne m'attendais absolument pas à lire ce genre de passages dans un roman japonais.

 

Pour en terminer je dirais juste que pour une première plongée dans le monde de Haruki Murakami  je n'ai pas été déçue. Son succès apparaît largement mérité et je pense me replonger très rapidement dans cet univers.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 19:23

la-ballade-de-lila-k.jpg

"La ballade de Lila K, c’est d’abord une voix : celle d’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l’a prise en charge.

Surdouée, asociale, polytraumatisée, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Elle n’a qu’une obsession : retrouver sa mère, et sa mémoire perdue.

Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d’un univers étrangement décalé, où la sécurité semble désormais totalement assurée, mais où les livres n’ont plus droit de cité.

Au cours d’une enquête qui la mènera en marge de la légalité, Lila découvrira peu à peu son passé, et apprendra enfin ce qu’est devenue sa mère. Sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages, parmi lesquels un maître érudit et provocateur, un éducateur aussi conventionnel que dévoué, une violoncelliste neurasthénique en mal d’enfant, une concierge vipérine, un jeune homme défiguré, un mystérieux bibliophile, un chat multicolore… Roman d’initiation où le suspense se mêle à une troublante histoire d’amour, La ballade de Lila K est aussi un livre qui s’interroge sur les évolutions et possibles dérives de notre société."

 

*****

 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un petit pincement au coeur en lisant les dernières lignes d'un roman tant j'aurai aimé continuer à suivre les aventures du héro.

 

Il y a des livres qui dès les premières pages vous embarquent dans leur univers et dont vous n'avez aucune envie de sortir. Ce roman en fait partie. Je l'ai adoré. Je l'ai trouvé très bien écrit et ultra facile à lire.

 

Le personnage de Lila est très émouvant et on ne peut qu'immédiatement s'attacher à elle. Cette petite fille arrachée à sa mère, enfermée dans un centre et qui cherchera coûte que coûte à retrouver sa maman et à savoir pourquoi on l'en a privée.

 

Elle m'a beaucoup fait penser à Lisbeth Salander dans la trilogie des Millénium, très intelligente, rebelle, un passé lourd et douloureux mais une envie de se battre à toute épreuve.

 

Ce roman se situe dans un avenir peut être pas si lointain où tout le monde est surveillé, où les livres papiers se font très rares, remplacés par des "grammabooks", où tout est soumis à une autorisation préalable.

 

On y découvre la force de l'amour des enfants pour leurs parents, quoi qu'ils leur fassent.

 

Bref, un roman qu'il faut lire à tout prix.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 00:00

Le-Secret-de-Jasper-Jones-193x300

« Si j’avais affaire à quelqu’un d’autre, je tournerais les talons. Je ne me faufilerais pas sous le rideau de branches de l’acacia en baissant la tête. Je ne me raccrocherais pas à son tronc rugueux de crainte de trébucher. Je n’écarterais pas le feuillage. Je n’apercevrais pas une clairière. Et je ne découvrirais pas le secret de Jasper Jones. »

Une nuit de 1965, Jasper Jones, le paria de la petite ville minière de Corrigan, le gamin à moitié aborigène, frappe à la fenêtre de Charlie Bucktin, treize ans. Il n’a confiance en personne, il a besoin d’aide, aussi Charlie accepte-t-il de le suivre jusqu’à cette jolie clairière enfouie dans le bush où l’attend une terrible découverte.
Cette nuit-là, Jasper Jones lui fait jurer de garder le silence. Mais ce secret bien trop lourd à porter pour des enfants n’est pas le seul qui lézarde la ville de Corrigan…"

 

*****

 

C'est un bon roman qui se lit facilement.

 

On y suit la vie de Charlie Bucktin, 13 ans, passionné de lecture, très intelligent et la tête de turc des autres enfants de son école, Jeffrey, son meilleur ami, passionné de cricket, Elisa, le soeur de Laura sont il est amoureux en secret et bien évidement.

 


Le titre est assez trompeur puisque finalement, Jasper Jones apparaît comme un personnage secondaire, faisant quelques apparitions de temps en temps. Tous les personnages sont très attachants et émouvants.

 


Dans ce roman, il est question d'amitié, de solidarité, de tolérance et bien évidemment d'amour, bref tous les ingrédients pour en faire un bon roman.


Certains passages sont drôles - qui de Batman ou de Superman est le meilleur des super héros? - d'autres dramatiques et effrayants.


Finalement, il s'agit moins de trouver le coupable que de savoir comment vivre en portant un si lourd secret, d'affronter le regard des autres et de les laisser souffrir, dans l'ignorance de la vérité.


Bref un bon roman à découvrir.

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 09:29

les-ecureuils.jpg

"Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…"

 

*****

Ce troisième volet des aventures de Joséphine et ses filles est aussi drôle que les précédents.

 

A l'image de Jospéhine quand elle se prépare à l'écriture de son roman, l'auteur a pris un soin particulier à travailler ses personnages. Forts détaillés tant dans leur personnalité que leur physique, les personnages de ce roman nous apparaissent presque réels et on se retrouve forcément dans l'un d'entre eux.

 

Certes, il y a quelques longueurs, notamment les passages concernant le Petit Jeune Homme qui ne m'ont pas intéressée ni touchée plus que çà, mais globalement, ce roman m'a beaucoup amusée et j'ai pris du plaisir en le lisant.

 

Et même si il y a certaines incohérences, notamment concernant Junior le petit génie de trois ans qui parle comme un adulte et a le don de lire dans le cerveau des gens (!!!) et des personnages dont on ne voit pas pourquoi ils sont présents notamment Madame Bérengère Clavert, ce roman reste agréable à lire.

 

En effet, certains passages sont très poétiques :

"Aimer quelqu'un..., réfléchissait Alexandre.

Il aimait son père. Il aimait Zoé, mais il ne la voyait plus. Il amait beaucoup Annabelle.

- Aimer beaucoup, c'est comme aimer?

- Non aimer, ça se conjugue sans adverbe et sans condition...

Alors il aimait son père et Zoé. Et Becca. C'était un peu court. Il devait trouver quelqu'un d'autre à aimer.

- Est-ce qu'on peut décider d'aimer?

- Non, ça ne se décide pas.

- Est-ce qu'on peut s'empêcher d'aimer?

- Je crois pas ...mais il y a sûrement des gens qui y arrivent en se fermant à double tour...

- Est-ce qu'on peut mourir d'amour?

- Oh oui ! Fit Becca en poussant un soupir" (page 242)

 

Bref, si vous n'avez pas lu la trilogie, je ne peux que vous conseiller de vous y mettre car cela vous procurera un agréable moment de détente.

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 15:50

les-ailes-de-l-ange.jpg

"Swan, enfant espiègle et malicieuse, a onze ans. Depuis que son père, prédicateur, a perdu sa congrégation, sa famille s'est installée chez la grand-mère, Calla Moses. D'une honnêteté inébranlable les Moses n'éprouvent que du mépris pour leur voisin, Ras Ballenger, un éleveur équestre qui régente sa famille et ses chevaux avec une violence inouïe. Quand le petit Blade Ballenger, sauvagement battu, vient chercher refuge auprès de Swan, une amitié lie immédiatement ces deux êtres en quête de justice, mais aussi de tendresse. Face au renoncement des adultes, Swan se donne alors une mission : protéger Blade, envers et contre tous. Mais pourra-t-elle y parvenir sans se brûler les ailes ?"

 

*****

Un magnifique roman qui se lit très bien et qui plonge le lecteur à la fois dans le bonheur d'une vie de famille simple mais également dans l'horreur de la violence.

 

 J'ai adoré ce roman.

 

Les personnages sont terriblement attachants : Swan, petite fille maligne, prompte à faire des bétises mais toute aussi respectueuse des adultes, Toy, l'oncle bourru qui, malgré son air indifférent, est très soucieux du bien être des siens et bien évidemment Blade, le petit voisin victime de la violence de son père et qui trouvera refuge parmi la famille de Swan.

 

D'autres personnages le sont beaucoup moins : Bernice, la femme de Toy, totalement imperméable au malheur des autres et dont le seul souhait est de "récupérer" son ancien amour, le père de Swan, Samuel, pasteur au chomage, parfaitement heureux en ménage avec Willadee et ses trois enfants et surtout Ras Ballanger, le voisin violent qui se comporte avec ses enfants et son épouse de la même manière qu'il dresse les chevaux qui lui sont confiés, à savoir en les battant et en les faisant souffrir jusqu'aux limites de la mort.

 

Vous l'aurez compris, ce roman vous arrache des rires mais aussi des larmes. Il est très bien écrit et se lit très facilement.

 

Chacun des personnages intervient dans ce roman et ses émotions sont très bien décrites et permettent de se faire une idée de qui il est, de l'aimer ou de le détester.

 

Bref, un très bon roman qui mérite d'être lu.

 

 



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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:29

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"Nous sommes à Madrid, dans les années vingt. Adriana a six ans et vit dans une famille de la bourgeoisie madrilène. En secret, elle observe le monde des adultes, ces Géants aux personnalités bien souvent sibyllines, ces ombres indifférentes. Sensible et rêveuse, elle préfère volontiers se réfugier dans les lumières de la nuit, écouter les bruits des feuilles mortes sous les sabots de la Licorne, celle qui s'est échappée du cadre dans le salon. Un paradis inhabité, celui de l'enfance, celui des chimères incandescentes. De la solitude assumée. Loin des tumultes de la vie adulte, des parents qui se déchirent, des injustices et de la guerre civile qui gronde.
Curieuse de tout, Adriana ne tardera pas à découvrir les vertus de l'amitié et les premiers émois. Son voisin Gavrila lui ressemble et ils parlent la même langue.
Ils ne savent pas encore que l'enfance, comme les licornes, ça ne revient jamais."

 

C'est une magnifique histoire, très bien écrite et qui se lit très facilement.

 

On s'attache dès les premières pages à l'héroïne, Adriana, petite fille réveuse de 6 ans et demi, "quasi invisible" pour les autres membres de sa famille. Elle vit "seule" au milieu d'une famille nombreuse et des domestiques.

 

Jusqu'au jour où elle découvre un jeune garçon, Gavrila, qui joue dans le patio avec son chien. Il est le fils d'une danseuse russe qui n'est jamais là, le laissant lui aussi vivre seul avec pour seule compagnie Téo, un homme fragile et très touchant.

 

Et c'est là le début d'une magnifique histoire d'amitié et d'amour entre ces deux enfants qui feront tout pour être ensemble.

 

Bref, un magnifique roman, très émouvant dont je conseille vivement la lecture.



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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 14:12

m-orviolence.gif

"Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père Adrien, le stupéfie. Rentré en France, il retrouve son père, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie. Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna. Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une Allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarrasse pas si facilement du passé - ni du sien, ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer."

 

*****

 

Tout d'abord c'est un roman extrêmement bien écrit, plein de poésie et qui nous fait bien ressentir les atrocités qui se sont déroulées pendant cette horrible guerre.

 

Ce roman est divisé en deux parties :

 

 - la première partie nous raconte ce qui est arrivé à David Wagner : après la découverte de sa photographie, le narrateur mène son enquête pour découvrir qui est David Wagner et à cette occasion on apprend ce qui lui est arrivé. J'ai trouvé cette partie très touchante et j'ai adoré.

 

- la deuxième partie nous raconte l'impact qu'à eu la découverte de l'histoire de David Wagner sur la vie du narrateur : il est obsédé par cette histoire et ne peut s'en détacher même lorsqu'il rencontre Sophie, fille d'un "faux nazi" et dont il tombe amoureux. J'ai beaucoup moins aimé cette partie car je l'ai trouvée plus proche de l'essai que du roman, et certains passages étaient, à mon sens, un peu trop longs et sans rapport avec l'histoire du narrateur. Heureusement la fin du roman se recentre sur la vie du narrateur et on y obtient les réponses aux questions que ce dernier se posait.

 

Bref, ce roman, s'il n'est pas un roman incontournable, reste tout de même un bon roman à lire pour les personnes qui comme moi aiment lire des romans sur la vie de juifs pendant la seconde guerre mondiale.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 21:56

La-Vierge-en-bleue.jpg

"Récemment arrivée des Etats-Unis avec son mari, Ella Turner a du mal à trouver sa place dans cette bourgade de province du sud-ouest de la France. S'y sentant seule et indésirable, elle entreprend des recherches sur ses ancêtres protestants qui eurent à fuir les persécutions. Elle est alors loin d'imaginer que cette quête va bouleverser sa vie. Quatre siècles plus tôt, en pleine guerre de religion, Isabelle du Moulin, surnommée " La Rousse " en raison de sa flamboyante chevelure, risque un procès en sorcellerie pour le culte qu'elle voue à la Vierge Marie. Cependant, l'enfant qu'elle porte ne lui laisse d'autre choix que d'entrer dans l'intolérante famille des Tournier qui a embrassé la Réforme. Séparées par des générations mais unies par un mystérieux héritage, Ella et Isabelle vont renouer les fils du temps à deux voix."

 

Il s'agit de mon troisième roman de cet auteur et je dois dire que j'en ai apprécié la lecture mais sans plus.

 

Deux histoires nous sont racontées en parallèle : la première, celle d'Ella Turner, jeune américaine du 20ème siècle qui cherche à connaître l'histoire de ses ancètres, la deuxième, celle d'Isabelle du Moulin, jeune femme du 18ème siècle qui doit vivre parmi une famille dont elle ne partage pas les convictions.

 

C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement même s'il y a quelques longueurs. Les personnages sont très bien décrits et on s'y attache assez rapidement.

 

Je dois avouer que je me suis sentie plus proche du personnage d'Isabelle que j'ai trouvée beaucoup plus attachante qu'Ella et dotée d'une force de caractère assez impressionnante. J'ai trouvé Ella beaucoup plus "gnangnan" et assez agaçante.

 

Bref, un roman assez agréable à lire mais rien de bien transcendant. A ce jour, c'est le roman que j'ai le moins aimé de Tracy Chevalier mais cela ne m'empêchera pas de lire ceux qi manquent encore à mes lectures à savoir "La jeune fille à la perle", "La Dame à la licorne" et "Le récital des anges".

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Lecture en cours

 

 

                Vengeances

 

      Ce livre m'a été prêté par la librairie Chapitre à Orléans dans le cadre de leur Club de lecture

 

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