Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 09:29

les-ecureuils.jpg

"Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…"

 

*****

Ce troisième volet des aventures de Joséphine et ses filles est aussi drôle que les précédents.

 

A l'image de Jospéhine quand elle se prépare à l'écriture de son roman, l'auteur a pris un soin particulier à travailler ses personnages. Forts détaillés tant dans leur personnalité que leur physique, les personnages de ce roman nous apparaissent presque réels et on se retrouve forcément dans l'un d'entre eux.

 

Certes, il y a quelques longueurs, notamment les passages concernant le Petit Jeune Homme qui ne m'ont pas intéressée ni touchée plus que çà, mais globalement, ce roman m'a beaucoup amusée et j'ai pris du plaisir en le lisant.

 

Et même si il y a certaines incohérences, notamment concernant Junior le petit génie de trois ans qui parle comme un adulte et a le don de lire dans le cerveau des gens (!!!) et des personnages dont on ne voit pas pourquoi ils sont présents notamment Madame Bérengère Clavert, ce roman reste agréable à lire.

 

En effet, certains passages sont très poétiques :

"Aimer quelqu'un..., réfléchissait Alexandre.

Il aimait son père. Il aimait Zoé, mais il ne la voyait plus. Il amait beaucoup Annabelle.

- Aimer beaucoup, c'est comme aimer?

- Non aimer, ça se conjugue sans adverbe et sans condition...

Alors il aimait son père et Zoé. Et Becca. C'était un peu court. Il devait trouver quelqu'un d'autre à aimer.

- Est-ce qu'on peut décider d'aimer?

- Non, ça ne se décide pas.

- Est-ce qu'on peut s'empêcher d'aimer?

- Je crois pas ...mais il y a sûrement des gens qui y arrivent en se fermant à double tour...

- Est-ce qu'on peut mourir d'amour?

- Oh oui ! Fit Becca en poussant un soupir" (page 242)

 

Bref, si vous n'avez pas lu la trilogie, je ne peux que vous conseiller de vous y mettre car cela vous procurera un agréable moment de détente.

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Lecture en cours

 

 

                Vengeances

 

      Ce livre m'a été prêté par la librairie Chapitre à Orléans dans le cadre de leur Club de lecture

 

Recherche

Mes chouchous

Paperblog

 

 

logo MyBOOX

 

BabelioBabelioBabelio

Mon profil sur Babelio.com