"La forêt est grande, profonde, vibrante, vivante et vivifiante. Elle est quelque chose comme une femme qui voudrait l'homme sans lui dire. Quelque chose qui dit oui sous la robe mais qui s'est perdu dans la bouche, qui devient tendre dans l'humus et vous jette des ronces au visage. La forêt est comme ça, ici. Le sauvage sait y faire. L'attirance qu'elle éprouve à se faire explorer, elle la garde au-dedans, de la sève en puissance qui coule sous la terre, qui monte comme une odeur et vous emballe sur-le-champ. Même le ciel, au-dessus, ne reste pas indifférent. A vingt-cinq ans, il mène une vie simple : des collègues d'usine avec qui faire la fête le samedi soir, des aventures amoureuses sans lendemain et surtout une passion : la chasse et l'amour de la nature. Son existence paisible bascule le jour où il trouve sous les arbres un homme mort avec à ses côtés un carnet aux écrits sibyllins. Obsédé par cette découverte, le jeune homme part sur les routes à la recherche du passé de celui qui a choisi de venir mourir dans sa forêt... Roman d'initiation moderne, L'embrasure est nourri par une écriture sensible pleine d'émotion."
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C'est un roman bien écrit, très poétique, mais qui ne m'a pas plu plus que ça.
On y découvre un jeune homme de 25 ans dont la vie est rythmée par son travail à l'usine, la chasse et les rencontres furtives avec les femmes. Jusqu'au jour où il découvre un corps inanimé dans la forêt, "sa" forêt comme il se plait à le dire...Cette découverte va changer sa vie de même que sa rencontre avec Eva, une jeune femme plus que mystérieuse.
Certes c'est une belle histoire d'amour, amour du narrateur pour "sa" forêt puis pour Eva, mais une histoire qui, à mon sens, manque un peu de dynamisme en raison d'une narration à la remière personne sans dialogues (ou alors très rares).
Il se lit tout de même assez facilement.
Bref, un roman dont je ne conseillerai pas forcément la lecture car ce qui m'a empêché de le refermer avant la fin tient uniquement au fait qu'il est très court (155 pages).